La Thaïlande entre luttes de pouvoir : les compromis mettent la démocratie en danger !

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L'article examine les compromis politiques de la Thaïlande après les élections de 2023 et leur impact sur la démocratie et la confiance des électeurs.

Der Artikel beleuchtet Thailands politische Kompromisse nach der Wahl 2023 und deren Auswirkungen auf Demokratie und Wählervertrauen.
L'article examine les compromis politiques de la Thaïlande après les élections de 2023 et leur impact sur la démocratie et la confiance des électeurs.

La Thaïlande entre luttes de pouvoir : les compromis mettent la démocratie en danger !

La scène politique en Thaïlande reste mouvementée. Les citoyens ont du mal à faire entendre leur voix dans un cycle de compromis qui produit à plusieurs reprises des résultats politiques qui contredisent souvent la volonté des électeurs. Un rapport de le101.monde décrit la situation actuelle : les partis conservateurs, qui s'étaient prononcés avec véhémence contre le « régime Thaksin », ont contribué à l'élection de deux premiers ministres du parti Pheu Thai en 2023.

Le parti Pheu Thai, qui se présente comme un « parti démocratique », a joué un jeu discutable. Elle forme actuellement un gouvernement de coalition qui cimente l'héritage du coup d'État militaire dans le système politique thaïlandais. Ces coalitions, comme en témoignent les élections de 2023, démontrent une incohérence idéologique qui conduit à la désillusion des électeurs. Ils soulèvent de nombreuses questions quant à la confiance que les citoyens peuvent encore accorder au paysage politique.

Compromis et confiance des électeurs

Un deuxième compromis important a eu lieu lorsque 143 députés du Parti populaire ont voté pour Anutin Charnvirakul du parti Bhumjaithai. Cette décision a conduit à la formation d'une autre coalition et à une augmentation des tensions au sein du Parti populaire. De nombreux membres sont contraints de choisir entre la nécessité de se conformer aux accords gouvernementaux et la nécessité de réformes. Anutin Charnvirakul entretient des liens étroits avec l'ancienne structure du pouvoir et s'est opposé aux réformes juridiques nécessaires, mettant ainsi en danger la base idéologique du Parti populaire.

Phumitham Wechayachai, vice-Premier ministre et ministre du Commerce, dans un discours spécial lors du dîner-conférence « L'avenir de la Thaïlande 2024 » au Centara Grand Hotel, a souligné les 50 ans d'histoire de conflit du pays. Il a souligné l'urgence d'œuvrer au-delà des conflits existants pour améliorer les conditions de vie des citoyens et réduire les inégalités sociales. Pour lui, l’idée selon laquelle le parti Pheu Thai devrait coopérer avec la dictature est une dangereuse aberration. Un dialogue entre les différents camps politiques est essentiel pour garantir la stabilité du gouvernement et empêcher une nouvelle escalade des conflits. Cela dépend essentiellement de la capacité du pays à maîtriser l’équilibre entre démocratie et dictature, que Phumitham décrit comme un défi pour la stabilité politique future.

L'avenir de la démocratie thaïlandaise

Le manque général de clarté dans l’orientation idéologique des partis accroît le sentiment de frustration des électeurs. Les compromis politiques pourraient mettre en danger la démocratie en Thaïlande à long terme en sapant l'identité des partis et, en fin de compte, la confiance des citoyens. Face à cette complexité, qui peut encore comprendre quel parti représente réellement ses intérêts ? Le discours sur l’orientation politique future reste crucial.

En résumé, la Thaïlande se trouve dans une phase critique où il existe souvent un écart important entre la volonté des électeurs et la réalité politique. Les mois à venir montreront si les acteurs concernés sont prêts à rester fidèles à leurs idéaux ou s’ils continueront à se perdre dans un jeu de compromis. Ce sont les préoccupations des citoyens qui doivent être au centre des préoccupations, et non les jeux politiques des partis individuels.