Crise frontalière : plus de 1 500 réfugiés du Myanmar cherchent refuge en Thaïlande !
Le 1er novembre 2025, plus de 1 500 travailleurs du Myanmar ont fui vers la Thaïlande tandis que l’armée thaïlandaise surveillait la frontière.

Crise frontalière : plus de 1 500 réfugiés du Myanmar cherchent refuge en Thaïlande !
Ces derniers jours, une situation inquiétante s’est développée à la frontière entre la Thaïlande et le Myanmar. Après qu'une vague de plus de 1 500 travailleurs étrangers ont fui le projet KK Park au Myanmar le 22 octobre 2025, l'armée thaïlandaise a intensifié ses patrouilles dans la région. Ce rapport aujourd'hui.line.me.
Les travailleurs fuyaient le contrôle des soldats birmans qui considéraient les étrangers présents dans la zone comme une menace. Le groupe de travail thaïlandais Raja Manohar participe activement au maintien de l'ordre à la frontière et à la protection des réfugiés dans la province de Tak. Les plus de 1 595 personnes inscrites sont un mélange coloré de nombreuses nationalités. Parmi les réfugiés figurent 465 Indiens, 220 Philippins, 185 Chinois, 151 Vietnamiens et 130 Éthiopiens. Ces chiffres mettent en évidence la diversité des personnes fuyant les conditions dangereuses au Myanmar.
Données et journaux sécurisés
Au 1er novembre, 1 595 réfugiés, dont 1 330 hommes et 265 femmes, étaient déjà enregistrés à la frontière. Parmi eux, 860 personnes ont été enregistrées au pont de l'amitié Thaïlande-Myanmar 2 et 712 personnes ont été enregistrées au poste de police de Mae Sot. Les forces de sécurité thaïlandaises ont mis en place un centre d'opérations spéciales pour surveiller les réfugiés et rechercher d'éventuelles victimes de la traite des êtres humains. bbc.com/thai signalé.
L'autorité nationale de l'immigration a mis en œuvre des protocoles stricts de sécurité et de santé. Exactement 680 étrangers ont été poursuivis ; En outre, 439 personnes ont été condamnées à une amende et 241 ont été envoyées en prison. 32 citoyens thaïlandais ont également été condamnés, tandis que 23 personnes ont été transférées vers un système de protection.
Le rôle du Syndicat National Karen
Un autre aspect contribuant à cette situation tendue est l’implication de l’Union nationale Karen (KNU), un groupe ethnique qui lutte contre le gouvernement militaire du Myanmar. Leurs batailles pour le contrôle du KK Park ont eu un impact considérable sur la vie d’innombrables travailleurs dans une zone auparavant habitée par plus de 2 198 personnes. Deux corps de ressortissants chinois auraient été retrouvés dans la rivière Moe, aggravant une situation déjà préoccupante.
De plus en plus de voix s’élèvent au sein de la société civile pour réclamer une collecte systématique de données sur les réfugiés afin de permettre l’identification des victimes et des auteurs potentiels. L’incertitude entourant le rapatriement des réfugiés est particulièrement grande pour ceux qui viennent de pays africains.
En conclusion, la situation à la frontière entre la Thaïlande et le Myanmar montre qu’il est urgent d’agir. L'armée thaïlandaise et les autorités de l'immigration sont confrontées au défi de fournir une aide humanitaire tout en assurant la sécurité dans la région. Les prochains jours montreront comment cette situation dynamique évolue.